Loi de 1984 sur les sanctions du délit d'initié : sanctionner et dissuader
article-4771

Loi de 1984 sur les sanctions du délit d'initié : sanctionner et dissuader

Alice Cooper · 5 septembre 2025 · 5m ·

La loi de 1984 sur les sanctions du délit d'initié a renforcé la lutte contre le délit d'initié en permettant à la Securities and Exchange Commission (SEC) d'imposer des sanctions civiles aux contrevenants. Elle met l'accent sur la punition des auteurs plutôt que sur l'indemnisation des victimes. Le délit d'initié consiste à utiliser des informations non publiques pour obtenir un avantage financier.

Principes de base

La SEC s'est vu accorder le pouvoir d'infliger des sanctions civiles aux contrevenants avec l'entrée en vigueur de la loi de 1984 sur les sanctions du délit d'initié, qui privilégie la punition des personnes impliquées plutôt que l'indemnisation des victimes. Cette pratique illégale consiste à utiliser des informations non publiques dans le but d'obtenir un gain financier.

Présentation de la loi de 1984 sur les sanctions du délit d'initié

La loi de 1984 sur les sanctions du délit d'initié a renforcé les mesures contre le délit d'initié en permettant à la SEC d'imposer des sanctions civiles aux contrevenants, en mettant l'accent sur la punition des auteurs plutôt que sur l'indemnisation des victimes. Le délit d'initié consiste à utiliser des informations non publiques pour obtenir un gain financier. La loi a été adoptée par le Congrès américain pour aider la SEC à poursuivre les affaires de délit d'initié, qui constituaient une préoccupation majeure dans les années 1980. Avant cette loi, les gains potentiels liés au délit d'initié dépassaient largement les sanctions encourues.

Mise en œuvre

Le président Reagan a signé la loi le 10 août, augmentant de manière significative les sanctions civiles et les mesures juridiques à la disposition des régulateurs fédéraux pour les violations liées au traitement d'actions et de titres avec des informations matérielles non publiques. Auparavant, la SEC ne pouvait utiliser que des injonctions pour arrêter les actions frauduleuses et tenter de récupérer les profits pour les victimes, comme le permet la Securities Exchange Act de 1934.

Perspective de la théorie du marché

D'un point de vue théorique du marché, la loi a créé un équilibre « risque-récompense » en alignant les sanctions sur le potentiel de profit. Les législateurs estimaient que la menace de pénalités financières substantielles dissuaderait les contrevenants potentiels.

Sanctionner les contrevenants

La loi a mis l'accent sur la sanction des contrevenants au lieu de l'indemnisation des victimes, témoignant de l'engagement du gouvernement à sévir contre l'abus d'informations privilégiées. En vertu de la loi sur les sanctions du délit d'initié, l'amende criminelle maximale pour délit d'initié est passée de 10 000 $ à 100 000 $.

Informations sur le délit d'initié

L'information privilégiée désigne des données non publiques sur des investissements connues uniquement des initiés d'une entreprise, comme les administrateurs, les dirigeants ou les employés. Ces initiés détiennent des connaissances sur la société que le grand public n'a pas. Ils sont strictement interdits d'utiliser ces informations sur les marchés financiers publics à des fins personnelles ou de profit.

Le délit d'initié se produit lorsque des individus agissent en fonction d'informations non publiques pour obtenir un avantage financier. Par exemple, si un employé d'une société cotée en bourse apprend, par des sources internes, une prochaine acquisition, il serait considéré comme délit d'initié d'acheter des actions de la société avant l'annonce officielle ou d'avertir d'autres personnes de le faire.

Types de délit d'initié

Le délit d'initié ne se limite pas aux tentatives de réalisation de profits ; il peut aussi englober des efforts visant à éviter des pertes. Par exemple, vendre des actions en prévision de la publication d'une mauvaise nouvelle pour éviter des pertes est également classé comme délit d'initié.

Légalité du délit d'initié

Si certaines formes de délit d'initié sont légales lorsqu'elles sont rapidement et pleinement divulguées, le terme désigne généralement des activités illégales. Les personnes impliquées dans un délit d'initié illégal peuvent faire face à de lourdes conséquences, y compris des sanctions civiles et pénales telles que des amendes et des peines d'emprisonnement.

Sanctions pour délit d'initié

Au fil du temps, les sanctions pour délit d'initié ont été encore durcies avec l'adoption du Trading and Securities Fraud Enforcement Act de 1988 (ITSFEA), qui a augmenté les amendes pécuniaires et établi des peines de prison spécifiques pour les personnes reconnues coupables d'infractions de délit d'initié.

Le délit d'initié et le devoir fiduciaire

L'incertitude actuelle entourant la loi porte sur le devoir fiduciaire, élément crucial pour déterminer la responsabilité. Pour être tenu responsable, un défendeur doit se qualifier d'initié. La loi a introduit des mesures pour définir les initiés et ajouté des garanties pour renforcer la confiance des investisseurs sur les marchés de capitaux. En créant un environnement plus équitable pour tous les investisseurs, il est probable que la loi ait contribué à accroître la confiance dans les marchés financiers américains.

Conclusion

La loi de 1984 sur les sanctions du délit d'initié a renforcé la lutte contre le délit d'initié en imposant des sanctions civiles aux contrevenants. Elle a privilégié la sanction des auteurs plutôt que l'indemnisation des victimes et a aligné les pénalités sur le potentiel de profit. La loi a contribué à renforcer la confiance dans les marchés financiers américains en créant un environnement plus équitable pour tous les investisseurs.

Securities and Exchange Commission (SEC)
Insider Trading Sanctions Act of 1984