Obligations d'arbitrage : maximiser les économies grâce au refinancement municipal
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Obligations d'arbitrage : maximiser les économies grâce au refinancement municipal

Ellie Montgomery · 16 septembre 2025 · 5m ·

Les collectivités locales utilisent les obligations d'arbitrage comme outil financier pour remplacer des obligations à taux d'intérêt plus élevés par des alternatives à taux plus bas, refinançant ainsi efficacement leur dette. Cela permet aux collectivités de profiter des taux d'intérêt plus bas du marché et de réduire le coût de l'emprunt. Le processus consiste à émettre de nouvelles obligations avec des coupons plus faibles et à utiliser les fonds pour acquérir des titres du Trésor américain à rendement supérieur. Ce faisant, les collectivités peuvent réduire stratégiquement leurs frais d'emprunt. Toutefois, il est important de prendre en compte les implications fiscales des obligations d'arbitrage, car elles peuvent entraîner des revenus imposables pour les détenteurs et d'éventuels paiements à l'IRS.

Principes de base

Les obligations d'arbitrage sont un instrument financier utilisé par les collectivités pour optimiser leur gestion de la dette. Dans cet article, nous examinerons les subtilités des obligations d'arbitrage, en expliquant ce qu'elles sont, comment elles fonctionnent et quelles sont les implications de leur utilisation. À la fin de ce guide complet, vous aurez une compréhension claire de la manière dont les collectivités exploitent les obligations d'arbitrage pour réduire efficacement leurs coûts d'emprunt.

Refinancement avec des obligations d'arbitrage

Les obligations d'arbitrage représentent une méthode permettant aux collectivités de refinancer des obligations à taux d'intérêt élevés par des alternatives à taux plus bas avant la date d'appel des obligations à taux supérieur. Cette manœuvre financière permet aux collectivités de bénéficier des taux d'intérêt plus faibles en vigueur sur le marché par rapport aux taux des coupons de leurs émissions obligataires existantes.

Les obligations municipales disposent intrinsèquement d'une option de rachat, permettant aux émetteurs de rembourser les obligations avant leur échéance et de les refinancer à des taux plus avantageux. La date à laquelle ce remboursement peut avoir lieu est appelée date d'appel, et les émetteurs sont généralement empêchés de racheter les obligations avant cette date.

La stratégie de remboursement

Lorsque les taux d'intérêt diminuent avant la date d'appel, les collectivités ont la possibilité d'émettre de nouvelles obligations, souvent appelées « obligations d'arbitrage », avec un taux de coupon reflétant les taux de marché plus faibles. Ce processus s'appelle le remboursement anticipé (refunding). Le produit de l'émission de ces nouvelles obligations est utilisé pour acquérir des titres du Trésor américain dont le rendement est supérieur à celui des obligations de remboursement. Ces bons du Trésor sont ensuite déposés sur un compte séquestre.

À la première date d'appel des obligations en circulation à coupon plus élevé, les titres du Trésor séquestrés sont vendus pour rembourser ou refinancer les obligations à coupon plus élevé. Cette manœuvre financière stratégique permet aux collectivités de minimiser leurs coûts d'emprunt en capitalisant sur l'écart entre les taux d'intérêt du marché plus bas et les taux de coupon plus élevés de leurs obligations existantes.

Mécanique d'une obligation d'arbitrage

Le cœur d'une opération d'obligation d'arbitrage consiste à acheter des bons du Trésor américain servant à pré-rembourser une émission en circulation avant sa date d'appel. Pour que cette stratégie soit rentable, le taux de coupon des obligations d'arbitrage doit être sensiblement inférieur au taux de coupon des obligations à taux plus élevé. Si les économies obtenues grâce au refinancement et au remboursement sont éclipsées par les coûts d'émission et de commercialisation associés aux nouvelles obligations, l'opération d'arbitrage peut ne pas être rentable.

Implications fiscales des obligations d'arbitrage

Les obligations municipales sont réputées pour leur exonération fiscale. Toutefois, cette exonération est conditionnée au fait que les obligations financent des projets d'utilité communautaire. Lorsque les obligations de remboursement ne sont pas utilisées pour le développement communautaire mais visent plutôt à tirer profit des différentiels de rendement, elles sont classées comme obligations d'arbitrage et sont soumises à l'imposition.

Si l'Internal Revenue Service (IRS) classe une obligation de remboursement comme une obligation d'arbitrage, les revenus d'intérêts sont inclus dans le revenu brut de chaque détenteur d'obligations à des fins d'impôt fédéral sur le revenu. Pour éviter cette charge fiscale, l'émetteur peut effectuer des paiements à l'IRS. Ces paiements agissent comme une forme de compensation, incitant l'IRS à ne pas déclarer les obligations imposables.

Les obligations d'arbitrage peuvent également bénéficier d'une exonération fiscale temporaire, à condition que le produit des ventes nettes et des investissements soit destiné à des projets futurs. Cependant, si le projet prévu subit des retards importants ou est annulé, la collectivité peut être confrontée à des conséquences fiscales.

Conclusion

Les obligations d'arbitrage sont un instrument financier permettant aux collectivités de gérer stratégiquement leur dette en refinançant des obligations à taux élevé par des options à taux plus bas. Cette pratique permet aux collectivités de profiter des différentiels de taux d'intérêt du marché, réduisant ainsi leurs coûts d'emprunt. Toutefois, il est important de prendre en compte les implications fiscales liées aux obligations d'arbitrage, car leur utilisation peut entraîner des revenus imposables pour les détenteurs et d'éventuels paiements à l'IRS. Comprendre la mécanique et les implications des obligations d'arbitrage est essentiel pour les collectivités souhaitant optimiser leurs stratégies financières et minimiser leurs coûts d'emprunt.

Municipal Bond
Bond
Arbitrage Bond
Internal Revenue Service (IRS)
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