Qu'est-ce que la Commission chinoise des valeurs mobilières (CSRC) ?
La Commission chinoise des valeurs mobilières (CSRC) est responsable de la régulation de l'industrie des valeurs mobilières en Chine. La SEC aux États-Unis est comparable à la CSRC. La Commission chinoise des valeurs mobilières (CSRC) relève du Conseil d'État chinois, qui est l'organisation administrative principale du pays. La CSRC assume de nombreux rôles, notamment l'élaboration et la mise en œuvre des réglementations sur les valeurs mobilières, l'agrément et la régulation des sociétés de gestion de fonds, la collecte et la publication des statistiques de marché, ainsi que l'enquête et la sanction des violations de la loi. La Commission chinoise des valeurs mobilières (CSRC) applique des mesures strictes et inflige des sanctions sévères telles que des amendes, des interdictions et d'autres peines à ceux qui enfreignent la loi.
Principes de base
Chargée de superviser l'industrie des valeurs mobilières et des produits dérivés en Chine, la Commission chinoise des valeurs mobilières (CSRC) joue un rôle essentiel en tant qu'autorité nationale de régulation. Comparable à la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, son objectif principal est de préserver l'intégrité et l'équité des marchés. Composée de 36 bureaux de régulation, la compétence de la CSRC s'étend à diverses régions géographiques du pays. De plus, elle opère deux bureaux de supervision auprès des plus grandes bourses nationales situées à Shanghai et à Shenzhen.
La Commission chinoise des valeurs mobilières (CSRC)
Créée en 1998, la Commission chinoise des valeurs mobilières (CSRC) est un organisme de régulation relativement récent chargé de superviser le paysage financier du pays. Relevant directement du Conseil d'État chinois, l'autorité administrative principale, la CSRC détient d'importants pouvoirs de régulation.
Siégeant à Pékin, la CSRC fonctionne sous la direction d'un président et de quatre vice-présidents. Le conseil comprend un secrétaire de la Commission de discipline et trois assistants du président. De plus, l'organisation comporte 18 départements fonctionnels, une division d'inspection et trois centres.
Dirigée par le président Yi Huiman depuis janvier 2019, la CSRC se voit confier divers rôles essentiels, notamment :
- Formuler et mettre en œuvre les lois et règlements pour les marchés des valeurs mobilières et des contrats à terme.
- Superviser et garantir la conformité des sociétés de valeurs mobilières.
- Superviser l'émission, la négociation, la conservation et le règlement des actions, obligations et autres titres cotés.
- Surveiller la cotation, la négociation et le règlement des contrats à terme nationaux ainsi que l'activité à terme à l'étranger des institutions nationales.
- Exercer un contrôle sur les 36 bureaux affiliés et leurs dirigeants.
- Approuver et réguler les sociétés de gestion de fonds, les entreprises de dépôt et de compensation de titres, les agences de notation et les teneurs de comptes de fonds.
- Superviser et réguler l'émission directe ou indirecte et la cotation d'actions à l'étranger par des entités nationales.
- Surveiller les sociétés étrangères de négociation de valeurs mobilières et de contrats à terme opérant en Chine.
- Collecter et publier des statistiques de marché.
- Exercer la surveillance des cabinets d'expertise comptable et des cabinets d'avocats offrant des services à l'industrie des valeurs mobilières et des contrats à terme.
- Enquêter sur les violations des lois et règlements de la CSRC et imposer des sanctions en cas d'infraction.
Avec son large éventail de responsabilités, la CSRC joue un rôle central pour assurer l'intégrité et la stabilité des marchés financiers chinois.
Poigne ferme de la CSRC : répression des délits financiers
Alors que les marchés de capitaux chinois continuent d'évoluer, les autorités de régulation restent vigilantes face à ceux qui enfreignent la loi. À l'instar de la SEC aux États-Unis, la Commission chinoise des valeurs mobilières (CSRC) agit rapidement contre les pratiques illégales. Un cas notable remonte à mars 2018, lorsque la CSRC a infligé une amende sans précédent de 5,67 milliards de yuans (environ 900 millions de dollars) à une entreprise nationale pour manipulation des cours d'actions de banques nouvellement cotées.
D'autres affaires ont également abouti à des restitutions, des amendes, des interdictions de négociation et des peines d'emprisonnement. La CSRC veille même à la discipline au sein de ses propres rangs. En 2017, la responsable de la division des introductions en bourse (IPO) aux bourses de Shenzhen et de Shanghai a été reconnue coupable de corruption liée à ses fonctions de régulation. Elle a été condamnée à la réclusion à perpétuité.
Conclusion
La Commission chinoise des valeurs mobilières (CSRC) détient un pouvoir considérable dans la régulation de l'industrie des valeurs mobilières en Chine, comparable à celui de la SEC aux États-Unis. Dirigée par le président Yi Huiman, la CSRC applique des mesures strictes et inflige des sanctions sévères afin d'assurer des marchés équitables et ordonnés. Son engagement ferme à faire respecter la loi façonne l'avenir du paysage financier chinois.