Réglementation bancaire en Inde
Basics
En Inde, la Reserve Bank of India (RBI) est responsable de la supervision du système bancaire, opérant dans le cadre de la Banking Regulation Act de 1949. Pour comprendre le paysage réglementaire qui régit les banques du pays, nous examinons les aspects clés et les circulaires pertinentes de la RBI.
Les pratiques de prêt en Inde respectent des limites spécifiques. Les emprunteurs individuels sont soumis à un plafond de prêt de 15 % des fonds de capital de la banque, englobant le capital de niveau 1 et de niveau 2. Cependant, pour les projets d'infrastructure, cette limite peut être portée à 20 %. Dans le cas des emprunteurs de groupe, le plafond de prêt est fixé à 30 % des fonds de capital de la banque, pouvant être augmenté à 40 % pour les projets d'infrastructure. Tout prêt supplémentaire au-delà de ces limites nécessite l'approbation du conseil d'administration de la banque, permettant une extension supplémentaire de 5 %. Il est important de noter que le prêt couvre à la fois l'exposition fondée sur les fonds et l'exposition non fondée sur les fonds.
Ces réglementations garantissent des pratiques de prêt prudentes au sein du secteur bancaire indien, favorisant la stabilité et atténuant les risques associés à une exposition excessive à des emprunteurs individuels ou à des groupes. La surveillance continue et la mise en œuvre de ces règles par la RBI contribuent à la solidité générale du système bancaire en Inde.
Regulatory Requirements for Banks in India
En Inde, les banques sont soumises à des exigences réglementaires spécifiques pour assurer la stabilité et la liquidité du système financier. La Reserve Bank of India (RBI) applique ces règles, qui incluent le Cash Reserve Ratio (CRR) et le Statutory Liquidity Ratio (SLR).
En vertu du CRR, les banques doivent maintenir un minimum de 4 % de leurs net demand and time liabilities (NDTL) sous forme de réserves de trésorerie auprès de la RBI. Ces réserves ne génèrent aucun intérêt. Le CRR doit être maintenu sur une base bimensuelle, avec une maintenance quotidienne requise à un minimum de 95 % des réserves prescrites. Le non-respect de l'exigence de maintenance quotidienne entraîne une pénalité de 3 % au-dessus du bank rate, calculée en fonction du nombre de jours de défaut multiplié par le montant du déficit.
En plus du CRR, les banques doivent maintenir un minimum de 22 % et un maximum de 40 % de leur NDTL en tant que SLR. Cette réserve peut être détenue sous forme d'or, de liquidités ou de titres approuvés. Tout excédent de SLR peut être utilisé pour l'emprunt au jour le jour auprès de la RBI via la Marginal Standing Facility (MSF). Le taux d'intérêt appliqué dans le cadre du MSF est supérieur de 100 points de base au taux de repo. Les banques peuvent emprunter jusqu'à 2 % de leur NDTL via le MSF.
Ces mesures réglementaires, telles que le CRR et le SLR, visent à protéger la stabilité du système financier en garantissant que les banques disposent de réserves adéquates pour répondre à leurs besoins de liquidité. La supervision et l'application de ces exigences par la RBI contribuent à la résilience et à la solidité du secteur bancaire en Inde.
Asset Classification and Provisioning in Banking
Dans le secteur bancaire, les actifs non performants (NPA) sont classés en trois catégories : substandard (sous-standard), doubtful (douteux) et loss (perte). Un actif est classé comme non performant lorsqu'il n'y a eu aucun paiement d'intérêts ou de principal pendant plus de 90 jours dans le cas d'un prêt à terme. Les actifs substandard ont le statut de NPA depuis moins de 12 mois avant d'être classés comme actifs douteux. Un actif en perte est un actif dont le remboursement ou la récupération n'est pas attendu et qui est généralement radié.
Des provisions sont constituées pour les actifs substandard et douteux afin de couvrir les pertes potentielles. Pour les prêts garantis, une provision de 15 % du montant du prêt en souffrance est requise pour les actifs substandard, tandis que 25 % sont requis pour les prêts non garantis. La provision pour la partie garantie des actifs douteux varie de 25 % pour les NPA de moins d'un an à 40 % pour les NPA entre un et trois ans. Les NPA excédant trois ans nécessitent une provision de 100 % pour les parties garanties et non garanties.
Une provision est également exigée pour les actifs standard. Les secteurs agricole et des petites et moyennes entreprises nécessitent une provision de 0,25 %, tandis que l'immobilier commercial entraîne une provision de 1 % (0,75 % pour le logement). Les autres secteurs nécessitent une provision de 0,4 %. Il est important de noter que la provision pour les actifs standard ne peut pas être déduite des NPA bruts pour déterminer les NPA nets. Des provisions supplémentaires sont nécessaires pour les prêts accordés à des entreprises exposées au risque de change non couvert.
Ces exigences de classification et de provisionnement des actifs sont cruciales pour permettre aux banques d'atténuer les pertes potentielles et de maintenir une situation financière saine. En évaluant avec précision la qualité de leurs actifs et en constituant les provisions appropriées, les banques peuvent renforcer leur résilience et garantir de bonnes pratiques de gestion des risques.
Promoting Inclusive Lending in the Priority Sector
Le secteur prioritaire englobe divers domaines, notamment les micro et petites entreprises, l'agriculture, l'éducation, le logement et les prêts accordés aux groupes économiquement défavorisés connus sous le nom de « sections vulnérables ». Les banques commerciales domestiques et les banques étrangères comptant plus de 20 agences doivent atteindre un objectif de prêt de 40 % du adjusted net bank credit (ANBC) ou de l'équivalent-crédit des expositions hors bilan, selon le montant le plus élevé. Les banques étrangères ayant moins de 20 agences ont un objectif de 32 %.
Dans le secteur agricole, les prêts doivent être accordés pour un montant équivalent à l'équivalent-crédit des expositions hors bilan ou 18 % de l'ANBC, selon le plus élevé. Lors du financement des micro-entreprises et des petites entreprises, 40 % des prêts doivent être accordés aux entreprises dont les équipements ont une valeur allant jusqu'à 200 000 roupies et dont les installations et machines valent jusqu'à 500 000 roupies. De plus, 20 % des prêts doivent être fournis aux micro-entreprises dont les installations et machines valent plus de 500 000 roupies mais n'excèdent pas 1 million de roupies, ainsi qu'aux entreprises dont les équipements valent plus de 200 000 roupies mais pas plus de 250 000 roupies.
Les prêts aux sections vulnérables, y compris certaines castes, tribus et petits exploitants agricoles, doivent représenter 10 % de l'ANBC ou l'équivalent-crédit des expositions hors bilan, selon le montant le plus élevé. Toutefois, les banques étrangères comptant moins de 20 agences n'ont pas d'objectifs spécifiques à cet égard.
Les banques privées en Inde ont traditionnellement montré une réticence à prêter directement aux agriculteurs et aux sections vulnérables. Cela s'explique principalement par le fait que les actifs non performants du secteur prioritaire sont disproportionnellement élevés, représentant une part estimée à 60 % des NPA totaux. Pour atteindre leurs quotas de prêt, les banques privées acquièrent souvent des prêts et des portefeuilles titrisés auprès de sociétés financières non bancaires (NBFC) ou investissent dans le Rural Infrastructure Development Fund (RIDF).
En favorisant des pratiques de prêt inclusives dans le secteur prioritaire, les banques peuvent jouer un rôle essentiel dans le soutien de la croissance économique, l'autonomisation des communautés marginalisées et la réduction des inégalités sociales.
Promoting Responsible Banking With Revised Guidelines
Les directives révisées introduisent de nouveaux critères pour les groupes sollicitant une licence bancaire. Les candidats doivent démontrer un historique de réussite d'au moins 10 ans, et la banque doit être exploitée via une non-operative financial holding company (NOFHC) entièrement détenue par les promoteurs. L'exigence minimale de capital social payé avec droit de vote est fixée à cinq milliards de roupies, la NOFHC détenant au départ au moins 40 % puis réduisant progressivement cette part à 15 % sur une période de 12 ans. De plus, les actions de la banque doivent être cotées en bourse dans les trois ans suivant le début des opérations.
La participation étrangère est plafonnée à 49 % durant les cinq premières années d'exploitation. Par la suite, une approbation de la Reserve Bank of India est requise pour augmenter la part jusqu'à un maximum de 74 %. Pour garantir l'indépendance et la transparence, le conseil d'administration de la banque doit comprendre une majorité d'administrateurs indépendants. De plus, la banque doit respecter les objectifs de prêt du secteur prioritaire mentionnés précédemment.
Pour maintenir la responsabilité et prévenir les conflits d'intérêts, la NOFHC et la banque sont interdites de détenir des titres émis par le groupe promoteur. En outre, la banque est restreinte de détenir des titres financiers détenus par la NOFHC. Les nouvelles règles insistent également sur l'inclusion financière en exigeant que 25 % des agences de la banque soient implantées dans des zones rurales auparavant non bancarisées.
Ces directives révisées visent à promouvoir des pratiques bancaires responsables, à renforcer les normes de gouvernance et à améliorer l'accès financier pour les communautés mal desservies. En respectant ces exigences, les banques potentielles peuvent contribuer à la croissance inclusive et durable du secteur bancaire indien.
Addressing Willful Default: Strengthening Regulations
Les cas de défaut volontaire se produisent lorsqu'un prêt reste impayé malgré la disponibilité de ressources, lorsque des fonds sont détournés à des fins autres que celles prévues, ou lorsqu'une propriété donnée en garantie est vendue sans la connaissance ou l'approbation de la banque. De plus, si une société au sein d'un groupe fait défaut et que d'autres sociétés du groupe ayant fourni des garanties ne respectent pas leurs obligations, l'ensemble du groupe peut être classé comme défaillant volontairement.
Pour lutter contre de tels comportements, des mesures strictes ont été mises en place. Les défaillants volontaires, y compris leurs administrateurs, se voient interdire l'accès au financement, et des poursuites judiciaires peuvent être engagées contre eux. Dans une mise à jour réglementaire récente, la Reserve Bank of India a étendu la portée des défaillants volontaires pour inclure également les sociétés non appartenant au groupe. Si ces entités ne respectent pas une garantie accordée à une société extérieure au groupe, elles peuvent être qualifiées de défaillantes volontaires.
Ces changements réglementaires soulignent l'importance de respecter les engagements financiers et dissuadent les défauts volontaires. En tenant pour responsables ceux qui évitent délibérément le remboursement des prêts ou détournent des fonds, la RBI vise à préserver l'intégrité du système bancaire et à protéger les intérêts des prêteurs et des parties prenantes.
Conclusion
La réglementation bancaire en Inde reflète ses objectifs et priorités pour le secteur financier. La Reserve Bank met l'accent sur la stabilité et l'inclusion. Bien que les règles puissent sembler conservatrices, elles sont nécessaires pour un secteur bancaire en développement. Des exigences de capital strictes renforcent la confiance, et le prêt prioritaire vise à desservir les individus et secteurs mal couverts. Les banques publiques gèrent la majeure partie du prêt prioritaire, mais la définition du secteur fait l'objet de débats. La Reserve Bank adapte les réglementations pour promouvoir la croissance et la stabilité du système financier indien.